Biennale internationale métiers d’art et création
Du 4 au 8 mai 2017, la nef du Grand Palais devient l’épicentre des métiers d’art et de la création contemporaine.
Grand Palais Avenue Winston Churchill 75008 Paris.
Plein tarif : 18 €
Pré-vente : 15 €
Enfants de 12 à 18 ans, étudiants, demandeurs d’emploi : 7 €
www.revelations-grandpalais.com
Consulter la liste des exposants en cliquant ici.
Une troisième édition qui fait la part belle aux galeries d’art, jeunes talents et créateurs d’exception avec plus de 400 exposants. Focus sur quelques créateurs d’accessoires…
Bijoux Tzuri Gueta
« Les bijoux, objets de décoration, œuvres d’art et textiles imaginés dans son atelier parisien sont le résultat d’une technique inédite et brevetée : la dentelle siliconée. »
Bijoux Hélène Courtaigne Delalande
« Cette créatrice de bijoux, gemmologue fabrique des pièces uniques ou des petites séries. Elle utilise une technique brevetée qui donne à ses créations un aspect très particulier. L’or est brut et sa couleur très personnelle. Elle choisit des gemmes peu utilisées pour renforcer l’unicité de ses créations.»
Bijoux Eric Lemarié
« A Paimpol, cet artiste sculpte le verre chaud. Les pièces réalisées entièrement à main levée sans aucun moule, nécessitent un travail long, difficile et rare. Souffleur aux Verrerie de Bréhat durant six ans, il tient son savoir- faire de son expérience dans les ateliers Glas-Smedjen au Danemark, puis aux côtés des grands maîtres verriers de Murano. »
Bijoux Laurence Oppermann
« Formée à l’Ecole des Arts Décoratifs de Genève, cette lyonnaise à acquis la maîtrise du martelage de bijoux. Elle recherche la pureté des lignes et aime le passage subtil d’un volume à un autre, comme pour sa bague « Carré-ment-Rond », qui hésite entre les angles et le cercle pour finalement garder les deux. Lauréate du salon Maison et Objet en 2002, du prix SEMA en 2014 et membre du Comité Bellecour (le Savoir-faire et le Luxe à Lyon) depuis 2005, ses pièces sont exposées notamment dans les boutiques de musées (Arts Décoratifs à Paris, Guggenheim à Bilbao…). »
Designer textile Luce Couillet
« En 2010, elle obtient un Master de Design Textile à l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle de Paris. Elle profite ensuite d’une résidence aux Ateliers de Paris pour monter son laboratoire de recherche en 2011. Installée à Aubervilliers, elle explore un large panel de fibres. Passionnée par l’innovation et la R&D low-tech, la pratique artisanale du tissage lui permet de composer une « matériauthèque » pour la haute couture, l’architecture d’intérieure, mais aussi les milieux sportif et médical. En 2014 elle commence une série de mobiles tissés de bois ou de papier, déclinables en forme, support et taille. »
Bijoux Sandra Garnier-Guzmán
« C’est dans les Yvelines que la joaillère modèle l’argent massif et l’or. Titulaire d’un CAP en art du bijou et formée en joaillerie à l’Ecole BJOP rue du Louvre, elle s’inspire de l’Art Déco, de l’expressionnisme du début du XXe siècle et du glam rock. La créatrice franco-chilienne s’amuse aussi de l’esthétique punk et de l’environnement industriel qui nourrissent sa vision impertinente d’un monde en crise. En perpétuelle recherche de mécanique et de mouvement, elle crée des pièces où pierres et perles tournent sur un axe. Elle marie l’urbain, le masculin, le brut. Ainsi, ses créations s’adressent aux femmes autant qu’aux hommes. »
Bijoux Valérie Colas des Francs
« Formée durant trois ans en tant qu’élève à l’atelier de Lison de Caunes, cette marqueteuse de paille pratique ce savoir-faire depuis 16 ans. C’est à Nemours qu’elle ouvre son atelier en 2014 pour restaurer et créer, aussi bien des bijoux que des pièces de haute couture. Elle mêle la paille à d’autres matières nobles comme l’ivoire, la pierre, le zinc ou l’étain, qui nécessitent l’intervention d’autres artistes-créateurs. »
Bijoux périlleux Marine Dominiczak
« Après des études de design, cette artiste intègre l’atelier bijou de la Haute École des Arts du Rhin de Strasbourg jusqu’en 2013. Elle oriente son travail sur « les relations qu’entretient le corps avec son environnement et sa perception au sein de la société ». Exemple marquant, une de ses premières séries d’objets, « Mes cales » (2013), est une expérience ludique d’astreinte du corps : réalisés en fonte d’aluminium, neuf petits galets inspirés d’empreintes corporelles doivent être maintenus en divers endroits du corps. Leur maintien nécessite un effort d’immobilité et de compression. L’individu se trouve dans une position de contrainte, les « bijoux » jouant le rôle d’une camisole invisible. Son travail plus récent poursuit cette thématique en questionnant la chirurgie esthétique ou l’utilisation excessive du miroir. En résidence à Séoul en 2015, Marine a exposé en Corée et a participé à une dizaine d’expositions collectives en France. »
Cercle blanc Zhou Yiyan
« Originaire de l’est de la Chine, l’artiste suit des études en art et design à l’Université Normale de Shanghai avant de travailler comme graphiste pendant 4 ans. En 2007, elle s’installe à Paris et s’inscrit en photographie et stylisme au Studio Berçot. Attirée par la porcelaine, elle se forme ensuite à la Manufacture de Sèvres. Elle crée « White Blanc & Bai », une collection d’objets de bijoux uniques, que l’on peut également utiliser en sculpture. Son travail est primé par le Grand Prix de la création de la Ville de Paris. Sa forme de prédilection est le cercle, symbole universel et référence emblématique de la culture chinoise. Ses créations ont été exposées à la Design Week de Milan en 2015 et à l’exposition Bijoux, objets d’art en porcelaine, Galerie Minimasterpiece à Paris en 2016. »
Prix de la Jeune Création Métiers d’Art 2016, Camille Bellot et Paul Bouteiller