Retour sur le terrain
Spécialiste de la maroquinerie et des accessoires textiles, la société Emeraude orchestre aujourd’hui une politique terrain de diffusion auprès des multimarques.
Le but ? Développer ses deux licences, LuluCastagnette et Georges Rech Synonyme. C’est donc le bon moment pour une rencontre entre C+ accessoires, LE partenaire média des maroquiniers, et le dirigeant de cette entreprise, Yinlin Zhan.
Pourquoi avoir mis votre savoir-faire au service de licences ?
En 2002, nous avons débuté, avec du no-name, puis nous avons évolué avec l’exploitation de licences de fabrication et de distribution. Cette partie est devenue un pilier de notre stratégie. Il est plus facile de vendre, aux maroquiniers, une marque avec laquelle ils entretiennent un rapport de confiance, basé sur la renommée, la qualité des produits et le renouvellement des collections.
Quelles signatures exploitez-vous actuellement ?
Georges Rech Synonyme, seconde ligne de Georges Rech, qui s’adresse à la working girl, et LuluCastagnette, une griffe casual, avec laquelle la consommatrice entretient une relation tendre et affective. Nous travaillons en étroite collaboration avec le directeur artistique de LuluCastagnette. Il nous envoie les planches de tendances et nous réalisons les prototypes. Avec les commerciaux, nous validons les collections qui seront présentées.
Quelle est votre politique de fabrication ?
Nous élaborons les modèles dans le pays où nous sourçons les matières, pour une logique de coûts. Les synthétiques sont fabriqués en Chine, les cuirs en Italie, mais nous explorons d’autres pistes. Notamment l’Inde, où le cuir est de très bonne qualité et meilleur marché. Après les prises de commande, nous produisons 20 à 30 % d’articles supplémentaires, afin de satisfaire les premières demandes de réassort. Nous avons toujours du stock.
Combien de commerciaux sillonnent la France ?
Nous avons 2 agents commerciaux pour l’est de la France et la Bretagne et 4 VRP multicartes pour le Nord, le Sud-Est, Rhône-Alpes et le Sud-Ouest. […]
Par Florence Julienne
Pour lire l’intégralité de cet article paru dans notre édition Papier, numéro 181 de Mai/Juin 2019, abonnez-vous !