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Maroquinerie

Adieu douleurs dorsales

Les sacs à dos Gravipack, pour porter du poids sans avoir mal au dos

Mohamed Errafi a inventé un système de bretelles qui allège à 92 % la charge du sac à dos. Utile pour les randonneurs, écoliers et autres voyageurs.

Dans la série « on a testé pour vous », nous avons reçu dans nos locaux l’inventeur de Gravipack et testé un modèle. Vérification faite, il pèse beaucoup moins lourd car, plutôt que d’exercer une pression sur les épaules, il force à se tenir droit et vient s’appuyer sur les hanches… ce qui semble plus confortable (bon, en même temps, on n’a pas fait 20 km !). La preuve en images.

Le secret de cet ancien ferronnier d’art ? L’exosquelette, des inserts rigides (en carbone profilé), qui « exerce un transfert de charge plus proche du centre de gravité du corps humain qu’un sac à dos classique ». Ces tiges, de forme ondulée, sont glissées à l’intérieur des bretelles. Elles permettent à ses dernières de ne plus reposer sur les épaules et évitent ainsi les douleurs cervico-dorsales et autres tensions lombaires, typiques de cet accessoire de mode. L’idée, née suite à un accident de la vie, s’inscrit dans le cadre d’un projet responsable puisque Gravipack vise à « fournir une occupation, formation et emploi aux personnes vulnérables ou en situation de handicap », nous confie Mohamed Errafi. Celui-ci a évidemment déposé les brevets nécessaires et reçu des signes de reconnaissance comme la médaille d’argent au Concours Lépine 2018 ou celle du Ministère des Armées, institution où il a fait tester son invention. Pour se mettre à l’abri de la contrefaçon, Gravipack a signé un contrat de fabrication exclusive avec le Taïwanais Packcraft. Si la revente est actuellement assurée via le site web de Gravipack, la distribution en multimarques est un axe de développement possible. Néanmoins, la stratégie de commercialisation consiste plutôt à se marier avec des structures déjà existantes et désireuses d’intégrer cette technologie à leur offre produits, sous forme de licence d’exploitation. Pour se faire, 4 showrooms ont été créés (1 à Tokyo, 2 en Chine et 1 à Sens, dans l’Yonne). Une ouverture à Paris est dans les starting-blocks.

Par Florence Julienne