Dot Drops, le pari de la réindustrialisation des bagages en France
Si le secteur du voyage est reparti à la hausse avec la fin des confinements et les restrictions de déplacement, les deux années du Covid (2020/2021) ont donné aux professionnels le temps d’affiner leur politique. Alors comment la marque de valises Dot Drops a-t-elle revu son business model ?
La réindustrialisation, lui, il y croit ! À l’heure de la Covid, Julien Ehret a fait germer l’idée d’une valise à impact positif, comprenez : un matériau recyclable à l’infini (coques en polypropylène), l’assemblage des pièces détachées en Alsace dans un Esat (Établissement et Service d’Aide par le Travail) et la possibilité de la réparer à vie. Objectif 2025 ? Être à même de revendiquer un made in France. « Actuellement, les roues, poignets télescopiques, etc. sont importées de Chine, reconnaît le dirigeant. L’enjeu majeur, c’est le réindustrialisation, en France, de la coque ».
Pour cela, il a lancé une campagne de crowfounding sur Ulule qui a dépassé 1000% des attentes avec un gain financier de plus de 110 000€. Son autre fierté est d’être labellisée Longtime®. Ce label, octroyé par l’Apave apporte l’assurance que les produits sont fiables et réparables, en rupture avec l’obsolescence.