Internet

« Nous avons un site depuis 2 ans mais, tout comme une boutique, il faut du temps pour se faire connaître. Le Net représente moins de 10 % des ventes. Nous sommes soumis à la concurrence de structures qui sont mieux armées pour acheter des mots-clefs et proposer des volumes. »

Relation clientèle

« Via Instagram, nous avons continué de communiquer. Peut-être que certaines clientes ont ensuite visité et acheté sur notre site ? Au début du confinement, il y a eu un frein mais, progressivement, les ventes ont repris. »

DÉCONFINEMENT

Mesures de protection

« Nous avons mis à disposition des gels hydroalcooliques et avons équipé nos équipes de masques et de gants, si elles le souhaitent. Les marquages en magasin permettent de respecter les distances de sécurité. Nous n’avons pas prévu de distribution de masques, mais les règles de civisme se mettent en place d’elles-mêmes. »

Promotion & Soldes

« Nous avons acheté de beaux produits, qui ont de la valeur. Cela n’a pas de sens de les solder un mois après les avoir mis en boutique. Nous avons emprunté pour payer le stock ; si on doit le vendre l’année prochaine, nous le ferons. Nous accorderons des remises sur les articles auxquels nous ne croyons pas pour l’été prochain. Je suis mitigé sur le report des soldes. Bénéficier d’une présentation apaisée aurait été bénéfique, mais si la date est maintenue à fin juin, nous suivrons la législation. »

LE MONDE D’APRÈS

« Je vois un futur encore plus numérique. Pour l’instant, la proportion de ventes via ce canal de distribution est faible, mais sans doute va-t-elle augmenter. La raison d’être d’une boutique physique est de pouvoir voir les produits tels qu’ils sont réellement pour apprécier leur qualité. Notre rôle est d’apporter des marques tendances, avec un bon rapport qualité/prix, et des articles en cuir, y compris les baskets qui doivent être élégantes et féminines. Si vous achetez une paire de chaussures, c’est pour être chaussé, mais aussi pour soigner votre apparence. Aujourd’hui, il y a une remise en question de ce besoin, certes momentané, mais bien réel. On ne peut plus montrer son visage alors a-t-on autant besoin et envie de soigner son allure ? J’ai une appréhension à ce sujet. »