50 nuances de B…
Accessoires du plaisir. Luxueux. Provocants. Troublants. Torrides & Romantiques.
A l’aube des années 2000, la tendance porno chic cédait la place au genre gonzo (film amateur tourné en caméra subjective) plutôt trash. Elle nous revient auréolée d’un nouveau prestige. Le créateur du label Domestique ne se prénomme pas Christian – comme dans le film « 50 nuances de Grey » – mais Bastien. Les deux personnages (l’un de fiction, l’autre bien réel) partagent le même goût pour l’esthétique fétichiste et le BDSM (Bondage, Discipline, Sado-Masochisme) haut de gamme. Bastien Beny, qui travaille depuis 6 ans pour petit H Hermès, souhaite réinterpréter les codes d’un univers qu’il trouve « fun et intrigant » avec des accessoires modulables. Au menu : un harnais composé de lacets cirés coulissants, une corde, une paire de manchettes entravées par un lien, une plume-paddle pour donner la fessée… Ces articles érotiques, réalisés en cuir végétal, laiton doré ou palladium argenté, fabriqués à̀ Paris, s’adressent à une clientèle select (365 € le collier rouge-gorge et 630 € les 2 bracelets Linotte et la clef Pie). Une tendance mode dominante (le choker), une iconographie attirante conjuguée à la puissance commerciale de son showroom (PLC consulting) pourraient bien exalter la part d’ombre des sulfureux objets du désir de la marque Domestique.