Rencontre inédite entre jeunes stylistes et commerçants

Le parcours Like a permis à 12 boutiques de présenter le travail des créateurs, sélectionnés pour concourir à la 4^e édition d’un festival de mode aux accents populaires, à Dinan.

L’ancien footballeur Djibril Cissé, la créatrice Chantal Thomas, l’animateur et journaliste TV Magloire… ont été les invités prestigieux du Festival International des Créateurs de Mode Dinan.

Mais, cette année, les vrais VIP étaient hors les murs, comprenez les participants lambda, auxquels l’organisateur, Dominique Damien Réhel, a donné la possibilité de s’exprimer. Les détaillants de cette commune, située dans les Côtes-d’Armor en Bretagne, ont chacun présenté en boutique une silhouette et rencontré, à l’occasion d’un vernissage, ceux qui seront peut-être les grands noms de demain. Magasins de prêt-à-porter, accessoires, bijoutiers et chausseurs, pour ce qui est de notre secteur d’activité, ont créé l’animation en ville et ont ainsi bénéficié d’un surcroît de visibilité.

Quand le grand public privilégie l’originalité

Cet itinéraire, au cœur de la ville, a également ouvert la voie au vote du grand public qui a pu liker, sur les réseaux sociaux, sa tenue préférée. Une opération que nous avions d’ailleurs annoncée via notre compte Instagram. 9 000 votants ont joué le jeu du Parcours Like, dont la moitié sur Instagram. Le prix Dinan Territoire Commerçant/Grand Public a été attribué à Sofien Abed.

Dinan Déco/Sofien Abed

A la clef : 1 200 € offerts par l’association Dinan Territoire Commerçant et une formation Entrepreneuriat et Professionnalisation, niveau 2^e année, d’une valeur de 2 500 €, attribuée par la directrice Laurence Piette, de l’Atelier Chardon Savard.

De gauche à droite : le propriétaire de Déco Dinan (où a été exposé le look de Sofien Abed), Sofia Abed avec ses deux modèles, Laurence Piette, Dominique Orhant, président de Dinan Territoire Commerçant, et Monsieur Lechien, maire de Dinan.

Pour sa collection Célébration, Sofien Abed expérimente « l’univers esthétique de la période Empire en y associant le côté fonctionnel du Workwear ». Comme quoi, le goût du public n’est pas aussi traditionnel que l’on pourrait le penser. Reste à concilier sensibilité esthétique et pouvoir d’achat.

Par Florence Julienne

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