Boris Krilewyez retrouve 90% de ses fournisseurs chaussures sur le salon CRECENDO

C+ accessoires est allé à la rencontre de détaillants chausseurs pour savoir quel était leur état d’esprit, à la veille du salon de la chaussure CRECENDO, qui se tient du 1ᵉʳ au 3 septembre 2024, au parc Floral. 

Ici, Boris Krilewyez, dirigeant de dix magasins Clyde Chaussures (trois à Châteauroux et à Bourges, un à Nevers, Dijon, Aurillac, Angoulême, Montluçon).

Par Florence Julienne

Comptez-vous visiter le salon CRECENDO en septembre 2024 ?
Bien sûr, je vais aller au salon Crecendo en septembre 2024. Je le visite depuis 30 ans. Je vois aussi des représentants à leur siège, me rends au salon régional de Nantes, qui me permet de dégrossir le travail… mais le salon de la chaussure parisien, qui se déroule deux fois par an, en février/mars et en septembre, est une institution ! J’y vais, quoi qu’il arrive.

Que vous apporte le salon CRECENDO ?
J’y retrouve 90% de mes fournisseurs. J’ai ainsi une vue d’ensemble des tendances, je peux comparer les concurrents, faire attention à ne pas sélectionner des types de chaussures trop proches (pour ne pas risquer les doublons ou les triplons) et de trouver le meilleur prix. Paris me permet d’avoir une idée assez fine de ma sélection.

Quid de la concomitance avec les Jeux Paralympiques ?
J’ai appréhendé le sujet des Jeux Paralympiques en septembre 2023. J’ai tout de suite demandé au propriétaire de l’hôtel, dans lequel je me rends chaque année, de me réserver une chambre au tarif habituel.

Quelles tendances allez-vous privilégier pour les chaussures printemps-été 2025 ?
J’ai quelques marques incontournables qui font 80% de mon chiffre d’affaires : Doc Martens, Les Tropéziennes, Inuovo, Myma, Muratti ou Hispanitas. Je recherche la continuité auprès de griffes qui gardent le même principe de collections et pour lesquelles la clientèle est acquise depuis des années. Et à la fois, nous sommes toujours dans l’attente du dernier bébé. Nous espérons des fournisseurs un peu de nouveautés.

Quid de l’état du marché ?
L’année est plutôt correcte en termes de résultat et de chiffres d’affaires. Les mois de mai et de juin nous ont posé un problème à cause d’une météo catastrophique. Heureusement, je sélectionne des marques qui sont différentes de ce que l’on peut trouver sur Internet. Si les grandes enseignes éprouvent des difficultés, c’est parce que leurs fournisseurs chinois passent en direct par Internet. Je propose autre chose que ces produits, certes fortement margés : des marques plus discrètes qui proposent des produits atypiques et de qualité.