Deux lignes tendance pour muscler les boutiques
Développement de marques propres, nouvelle direction opérationnelle, attractivité des enseignes, formation, services financiers… Le groupement de détaillants associés arme ses adhérents pour coller plus étroitement à des marchés de plus en plus réactifs.
Depuis l’été dernier, les bijoutiers horlogers associés du groupe Synalia comptent deux collections en propre dans leur assortiment. La griffe Anamila réunit 250 références de bijoux fantaisie en plaqué or et argent et positionne son esthétique bohème et florale sur le segment mode accessible.
Colliers, bagues, boucles d’oreilles, bracelets forment une offre renouvelée tous les deux ou trois mois, à des prix compris entre 25 et 89 € (prix publics). Même rotation pour Harvey Stone, lancée à point nommé, fin novembre, sur le marché prometteur du masculin tendance. La ligne comprend 37 références de bracelets en cuir ou en pierres fines vendus entre 25 et 55 €. PLV et merchandising accompagnent cette proposition déjà installée dans 220 magasins dépositaires (250 pour Anamila).
C’est la première fois que le groupe s’engage dans une démarche aussi aboutie de création de marques propres réservées aux adhérents. L’objectif est clairement qu’elles soient les plus rentables des magasins.
Cette initiative est l’aboutissement de sa montée en compétences dans le développement produit. L’orchestration des collections maison a été confiée à Sophie Fernandez, ex-directrice commerciale chez Christian Bernard et depuis un an et demi en charge du développement, en qualité de directrice générale adjointe. Le choix des articles et la conception des lignes sont élaborés en collaboration avec les détaillants, qui apportent leurs précieuses remontées du terrain. Anamila et Harvey Stone sont disponibles sur la plateforme d’approvisionnement et tirent également avantage du nouveau service de réassort automatique permis par l’outil de GAO (gestion assistée par ordinateur) que Synalia étend actuellement à l’ensemble de son parc fournisseurs. « Au cours des mois difficiles de novembre et décembre, ces nouveautés se sont très bien vendues. Il s’agit d’une offre complémentaire bien conçue et très bien marketée pour coller aux opportunités du marché », analyse Gautier Daniel, directeur général délégué de Synalia. […]
Par Sid-Ali Chikh
Informations clés
Premier groupement français de bijouteries horlogerie, Synalia regroupe 390 points de ventes, dont 230 sous 3 enseignes nationales aux positionnements complémentaires :
Montres & Co évolue en format boutique kiosque et web store sur le segment de l’horlogerie accessible (35 magasins).
Julien d’Orcel propose des bijoux modernes accessibles (157 points de vente en centre-ville et centre commerciaux).
Guilde des Orfèvres représente l’offre précieuse (or et diamants) avec 38 points de vente.
Dans son escarcelle, le groupement possède également le réseau succursaliste originaire de Toulouse Donjon(40 points de vente), dont les magasins sont voués à rejoindre progressivement les enseignes Synalia ou bien à être cédés à des indépendants localement.
En 2019, le groupe comptait 70 salariés dont 20 dédiés à la plateforme d’achats.
Son chiffre d’affaires est de 238 millions d’euros.
Pour lire l’intégralité de cet article paru dans notre édition Papier, numéro 184 de Janvier/Février 2020,
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